Les « chômeurs » : un groupe discrédité

« Des paresseux, des parasites, des assistés, des fainéants… » Les attributs négatifs dont font l’objet les chômeursau sein de nos sociétés occidentales sont largement répandus et à l’origine d’importantes inégalités de traitements dans tous les domaines de leur vie. Pourquoi les chômeurs sont-ils associés à ces stéréotypes ? Quelles en sont les conséquences et quelles stratégies peuvent-ils mettre en place pour y faire face ? Tel sera le propos traité dans cet article. 

Une étude récente réalisée par l’Unedic a révélé que les chômeurs ressentent un durcissement des préjugés à leur égard (Unédic, 2021). Ils se disent largement méprisés et déclarent faire l’objet de questionnements insistants sur leurs démarches de recherche d’emploi, leurs interlocuteurs mettant en doute l’effectivité de leurs actions. Cette étude soulève la question de l’image que véhicule la société à propos des chômeurs. Comment se fait-il que ceux-ci suscitent autant de méfiance et d’hostilité ? Quel impact peut avoir cette image, mais surtout cette suspicion, sur leur accès au travail mais également aux autres ressources ? Enfin, quels effets cette suspicion peut avoir sur leurs comportements et leur santé ? 

À l’origine de la dévalorisation des chômeurs : l’absence de travail 

L’hostilité et la suspicion de la société à l’égard des chômeurs ont pour origine la possession d’un attribut socialement dévalorisé, à savoir un stigmate. Cet attribut associé à des caractéristiques négatives entraîne une construction sociale basée sur la différence entre deux catégories d’individus, ceux qui suivent la norme et ceux qui dévient. Alors que les premiers sont valorisés, les seconds sont décriés par la majorité (Crocker et coll., 1998). Selon Goffman (1963), ce terme renvoie à « tout attribut qui jette un discrédit profond sur celui qui le porte » (p. 3). Il en résulte de la suspicion à l’égard des personnes qui en sont porteuses et sont ainsi associées à des étiquettes (les stéréotypes) conduisant à des préjugés et de la discrimination (Hebl et coll., 2007). Quant aux personnes marquées par un stigmate, elles développent une image dévalorisée liée à leur appartenance à un groupe dévalué (Bourguignon & Herman, 2015), qui est génératrice de honte et de culpabilité et s’accompagnant de signes de mal-être. Le processus de stigmatisation résulte de la convergence entre ces deux processus, d’une part les stéréotypes, les préjugés et la discrimination exprimés par les groupes majoritaires et d’autre part la conscience d’appartenir à un groupe dévalué dont les membres sont porteurs du stigmate (Link & Phelan, 2001).

Dans le cadre du chômage, les chômeurs sont perçus comme transgressant une norme majeure, partagée au sein de nos sociétés occidentales, à savoir le fait de travailler. Or, le travail est source d’autonomie et d’indépendance, deux besoins fondamentaux des êtres humains. On s’attend ainsi, à ce que chacun puisse, d’une part, être autonome en subvenant à ses besoins (Thill et coll., 2020) et, d’autre part, ne pas dépendre des prestations sociales tout en étant à même de trouver seul un travail. L’absence de travail entrave ces deux besoins, en remettant en question les valeurs et attentes des individus et en déclenchant un sentiment de menace morale. A cette dernière s’ajoute une menace plus instrumentale du fait que les chômeurs entravent le bon fonctionnement de la société en raison du coût qu’ils sont supposés générer au niveau des dépenses publiques. Au regard de ces différents éléments, le fait de ne pas avoir d’emploi est considéré comme une déviance et marque ainsi une différence de statut entre deux groupes, celui des travailleurs et celui des chômeurs. Alors que les travailleurs jouissent du statut de salarié qui est valorisé par la société et s’accompagne de divers droits et avantages sociaux, les chômeurs, eux, sont décriés par la majorité.  

L’existence d’inégalités de traitements 

Le processus de stigmatisation n’est pas sans conséquence pour les chômeurs, car il s’accompagne de nombreuses formes d’inégalités. À l’origine de ces traitements inégalitaires se trouvent les stéréotypes qui leurs sont attribués. Ils sont largement répandus dans les pays occidentaux (Bretschneider, 2014) et se composent généralement de termes négatifs comme « profiteurs, fainéants et incompétents » (Herman & van Ypersele, 1998). Partant des travaux sur le jugement social, deux études menées par Seghouat et collaborateurs (2021) précisent ces résultats. Elles révèlent que les chômeurs sont jugés moins compétents et moins persévérants (deux dimensions relatives à la compétence) mais également comme moins moraux que les travailleurs, même s’ils sont perçus comme aussi sociables que ces derniers. Ces stéréotypes se prolongent par ailleurs par des attitudes négatives caractérisées par le rejet et le mépris (Camus & Berjot, 2015). De ces stéréotypes et attitudes négatives vont découler des comportements discriminatoires. Ceux-ci sont largement répandus et affectent négativement de nombreux dans la vie des chômeurs (logement, soins de santé, etc. ; Bourguignon & Herman, 2018).

C’est par ailleurs au niveau de l’insertion professionnelle que les traitements inégalitaires envers les chômeurs sont particulièrement marquants. Plusieurs études montrent ainsi que les chômeurs font l’objet de traitements discriminatoires, notamment de la part des entreprises et des recruteurs (Blau & Robins, 1990). Plus précisément, ces derniers utilisent la situation de chômage (et sa durée) comme un signal négatif témoignant d’une baisse de motivation mais également de productivité et de compétence du candidat (voir également Van Belle et coll., 2017). 

Toutefois, Norlander et collaborateurs (2019), dans une série d’études, mettent en évidence que ce n’est pas tant la durée que l’attribut de sans-emploi qui est à l’origine de la discrimination. En effet, sur base de curriculum vitae fictifs manipulant le statut professionnel du candidat (celui-ci possédant – ou non – un emploi suivant les conditions expérimentales), ils ont montré que le candidat sans emploi est évalué comme moins compétent, moins chaleureux et moins proactif que son homologue disposant d’un emploi. Il est également moins souvent invité à l’étape suivante du recrutement et essuie davantage de refus explicites. Des analyses complémentaires ont mis en lumière que les chômeurs sont perçus comme moins sociables et compétents que les travailleurs. Les recruteurs se basent alors sur ces jugements pour ne pas inviter le candidat au chômage à poursuivre le processus de recrutement. En somme, le simple attribut de sans-emploi suffit à déclencher le processus de stigmatisation

Dans l’étude de Norlander et collaborateurs (2019), les auteurs ont répondu à des offres d’emploi en envoyant différents types de CV. Parmi les différentes conditions expérimentales, un type de CV montrait que le postulant était toujours employé, et un deuxième type que le postulant était sans emploi depuis un mois. Toutes les autres informations du CV étaient équivalentes (p.ex., même durée d’expérience professionnelle, même diplôme). 18.6% des candidats toujours employés ont été recontactés contre 9.2% des candidats non employés.Dans l’étude de Norlander et collaborateurs (2019), les auteurs ont répondu à des offres d’emploi en envoyant différents types de CV. Parmi les différentes conditions expérimentales, un type de CV montrait que le postulant était toujours employé, et un deuxième type que le postulant était sans emploi depuis un mois. Toutes les autres informations du CV étaient équivalentes (p.ex., même durée d’expérience professionnelle, même diplôme). 18.6% des candidats toujours employés ont été recontactés contre 9.2% des candidats non employés.

Les conséquences sur l’insertion et le bien-être des personnes sans emploi

Les contextes de stigmatisation s’accompagnent également de conséquences négatives pour les chômeurs, en déclenchant notamment des mécanismes auto-handicapant venant ensuite affecter leur insertion sociale et professionnelle. Ainsi, plusieurs études ont pu démontrer que les situations mettant en évidence le stéréotype de chômeurs conduisaient ces derniers à réduire leurs démarches de recherches d’emploi, mais également leur volonté de participer à des activités culturelles (Bourguignon et coll., 2007). 

De plus, le bien-être des chômeurs n'est pas non plus épargné par le processus de stigmatisation. Ainsi, des études ont mis en évidence que les comparaisons que les chômeurs font avec les travailleurs aboutissent à leur désavantage (Sheeran et coll., 1995), les amenant ensuite à ressentir un sentiment de menace (McFadyen, 1995) et à développer la conscience d’être stigmatisée. Cette conscience s’accompagne d’une moindre satisfaction de vie ainsi qu’une santé dégradée (Krug, et coll., 2019, O’Donnell et coll., 2015).

Les stratégies pour faire face à la situation

Face aux menaces issues des contextes de stigmatisation, les individus ne restent pas inactifs et mettent en place des stratégies pour se protéger des effets négatifs de leurs appartenances groupales. Ils disposent pour cela d’un large éventail de réactions, allant de stratégies individuelles à des stratégies collectives (Tajfel & Turner, 1979).

Mobilité individuelle et perméabilité des frontières

Face à une identité sociale dévalorisée, une des réactions les plus répandues consiste à vouloir quitter le groupe d’appartenance pour intégrer un groupe plus apprécié ou bien à prendre une distance psychologique par rapport à celui-ci (Tajfel & Turner, 1979). Au niveau du chômage, cette stratégie s’illustre notamment par la recherche d’un emploi, stratégie visant à rejoindre le groupe des travailleurs et ainsi d’éviter l’opprobre lié à l’identité de chômeurs (Bourguignon & Herman, 2018). Une étude de Krug et coll. (2019) illustre bien cette idée en montrant que plus les chômeurs ont conscience de la dévalorisation à l’égard de leur groupe, plus ils redoublent d’efforts dans leur recherche d’emploi et plus ils valorisent le fait de retrouver du travail par rapport à d’autres chômeurs ayant moins conscience de cette stigmatisation

Toutefois, la mise en place d’une telle stratégie dépend des caractéristiques de l’appartenance au groupe ainsi que de la perception qu’ont les individus à pouvoir changer de groupe. Selon la théorie de l’identité sociale, cette idée renvoie à la perméabilité qui existe entre les groupes (Tajfel & Turner, 1979). Dans le contexte du chômage, la notion de perméabilité des frontières intergroupes fait référence à l’ouverture ou à la fermeture du monde du travail. Si le contexte économique est propice à l’emploi, alors décrocher un emploi semble accessible aux chômeurs qui pourront envisager de rejoindre le groupe des travailleurs. A contrario, si le contexte économique est déficitaire en emploi, c’est la perception inverse qui prédominera. Une série d’étude menées par Herman et Bourguignon (Herman, 1999 ; Herman et coll., 2007) épingle le rôle déterminant de la perméabilité dans la mise en place de stratégie de mobilité sociale. 

Dans ce cadre, une étude longitudinale qui avait pour objectif de recueillir les données à plusieurs reprises auprès de jeunes sans emploi sur une période de six mois montre que l’accès à l’emploi est influencé par la vision ouverte ou fermée du monde du travail ainsi que par l’identification au groupe des travailleurs. Ainsi, plus les participants développaient une vision fermée du monde du travail, plus ils se voyaient au travers de leur identité de chômeur et plus la probabilité d’être au chômage six mois plus tard était élevée. A contrario, plus les participants avaient une vision ouverte du monde du travail, plus ils s’identifiaient comme travailleurs, identité qui se révélait être liée positivement au fait de trouver un emploi.

Désengagement psychologique

Une stratégie alternative visant à protéger le bien-être des chômeurs face à la stigmatisation dont ils sont la cible est le désengagement psychologique. Celui-ci consiste à détacher l’évaluation de soi des résultats obtenus dans des domaines qui se révèlent menaçants (Crocker & Major, 1989). Dans le cadre du chômage, au fur et à mesure des échecs dans leur recherche d’emploi, les individus sans emploi peuvent réagir en détachant progressivement l’image qu’ils ont d’eux-mêmes du domaine du travail mais également des perceptions qui y sont associées. Une étude de DeKoning, Bourguignon et Roques (2015) illustre ce mécanisme. Leur objectif était d’analyser le lien entre la vision d’imperméabilité du monde du travail et l’estime de soi en tenant compte de la durée de chômage. Alors qu’en cas de chômage de courte durée, la vision fermée du monde du travail était liée négativement à l’estime de soi, tel n’était pas le cas pour les participants vivant une longue durée de chômage. Pour ces derniers, aucun lien n’apparaissait entre leur vision du monde du travail – qu’elle soit ouverte ou fermée – et leur estime de soi. Ces résultats illustrent le processus de désengagement de la sphère professionnelle qui se ferait progressivement avec le temps. 

Le collectif comme stratégie de défense ?

Parallèlement à ces stratégies individuelles, des stratégies collectives peuvent être mobilisées. Celles-là visent à améliorer la position du groupe au sein de la hiérarchie sociale. L’une d’entre elles consiste à s’appuyer sur les ressources du groupe pour mettre en place des actions collectives. Toutefois, un tel mécanisme est loin d’être simple, le chômage étant souvent perçu comme « un accident individuel ou un fléau social sans responsabilisation d’un acteur social » (Galland & Louis, 1981, p.173). Quatre facteurs sont souvent avancés pour expliquer les difficultés de mobilisation des chômeurs : la perte de statut, la crise identitaire qui en résulte, la dépendance institutionnelle ainsi que les difficultés à politiser la problématique du chômage (Pouchadon, 2011). 

Ces constats ne veulent toutefois pas dire que le collectif n’est pas bénéfique dans le contexte du chômage. Une étude de Bourguignon et Herman (2018) montre que les personnes sans emploi qui participent à une association militante sont moins touchées par les effets négatifs de la discrimination que celles qui ne participent pas à ce type d’association. Les premiers sont moins vulnérables à la perception de discrimination que les seconds, et ressentent davantage de solidarité envers les autres chômeurs. 

Conclusion 

Dans ce texte, nous avons évoqué les effets du chômage à la lumière des relations intergroupes. Il est apparu que le fait de ne pas avoir de travail va à l’encontre d’une norme sociale toujours prégnante aujourd’hui, celle de travailler. Les chômeurs ont conscience de l’image négative qui existe à leur égard et du rejet qui en résulte. S’ils ne restent pas inactifs et tentent de mettre en place des stratégies pour faire face à la situation afin de se protéger contre les effets délétères de la discrimination, il n’en reste pas moins que le bilan n’est dans l’ensemble pas positif. C’est vers les groupes majoritaires (travailleurs et surtout les institutions) qu’il faudrait se tourner pour avoir une chance de réduire la stigmatisation et ses conséquences. 

Références

Bourguignon, D., Desmette, D., Yzerbyt, V., & Herman, G. (2007). Activation du stéréotype, performance intellectuelle et intentions d’action : le cas des personnes sans emploi. Revue Internationale de Psychologie Sociale, 20 (4), 123-153. http://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychologie-sociale-2007-4....

Bourguignon, D., & Herman, G. (2007). Quand le monde du travail est perçu comme ouvert ou fermé. Dans G. Herman (Dir.), Travail, chômage et stigmatisation : une analyse psychosociale (pp. 177-213). De Boeck.

Bourguignon, D. & Herman, G. (2015). Les individus stigmatisés face aux programmes de lutte contre les discriminations. Dans J. Ringelheim, G. Herman & A. Rea (Dirs.), L’impact des politiques antidiscriminatoires : regards interdisciplinaires (pp. 139-153). De Boeck.

Bourguignon, D., & Herman, G. (2018). Le chômage, une différence qui stigmatise. Dans K. Faniko, D. Bourguignon, O. Sarrasin et S. Guimond (Dirs.), Psychologie de la discrimination et des préjugés : de la théorie à la pratique (pp 101–118). De Boeck.

Bretschneider, P. (2014). Stigma and social identity of people who are not in paid employment [Thèse de doctorat]. http://hdl.handle.net/10871/17309

Blau, G., & Robins, P. (1990). Job search outcomes for employed and unemployed. Journal of Political Economy, 98(3), 637-655. http://dx.doi.org/10.1086/261698 

Crocker, J., & Major, B. (1989). Social stigma and self-esteem: The self-protective properties of stigma. Psychological Review, 96, 608-630.  http://dx.doi.org/10.1037/0033-295X.96.4.608

Crocker, J., Major, B., & Steele, C.M. (1998). Social stigma. In: D. Gilbert, S. T. Fiske & G. Lindzey (Eds.), Handbook of Social Psychology, Vol. 2. (pp. 504-553), McGraw Hill.

De Koning, M., Bourguignon, D. & Roques, M. (2015). Perception of the labour market as impermeable and personal self-esteem: the moderating role of the duration of unemployment. Revue Internationale de Psychologie Sociale, 28(2), 81-96. https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychologie-sociale-2015-...

Galland, O., & Louis M. -V. (1981). Chômage et action collective. Sociologie du Travail, 23, 2, 173-191. https://doi.org/10.3406/sotra.1981.1676 

Goffman E. (1963). Stigma: Notes on the management of spoiled identity. Simon & Schuster.

Hebl, M. R., King, E. B., Glick, P., Singletary, S. L., & Kazama, S. (2007). Hostile and benevolent reactions toward pregnant women: Complementary interpersonal punishments and rewards that maintain traditional roles. Journal of Applied Psychology, 92(6), 1499-1511. http://dx.doi.org/10.1037/0021-9010.92.6.1499

Herman, G. (1999). Chômage et attentes de reconnaissance. Approche par la théorie de l’identité sociale. Recherches Sociologiques, 2, 139-157. 

Herman, G., Bourguignon, D., Stinglhamber, F., & Jourdan, D. (2007). De l’école à l’emploi en passant par l’identité sociale. Dans G. Herman (Dir). Travail, chômage et stigmatisation : Une analyse psychosociale. De Boeck.

Herman, G., & Van Ypersel, D. (1999). Les stéréotypes véhiculés par les chômeurs. Article en préparation. 

Krug, G., Drasch, K., & Jungbauer-Gans, M. (2019). The social stigma of unemployment: Consequences of stigma consciousness on job search attitudes, behaviour and succes. Journal for Labour Market Research, 53(11), 1-27. http://dx.doi.org/10.1186/s12651-019-0261-4

Link, B. G., & Phelan, J. C. (2001). Conceptualizing stigma. Annual Review of Sociology, 27, 363-385.  http://dx.doi.org/10.1146/annurev.soc.27.1.363  

McFadyen, R. G. (1995). Coping with threatened identities: Unemployed people's self-categorizations. Current Psychology: A Journal for Diverse Perspectives on Diverse Psychological Issues, 14(3), 233–256. https://doi.org/10.1007/BF02686910

Norlander, P., Ho, G. C., Shih, M., Walters, D. J., & Pittinsky, T. L. (2019). The role of psychological stigmatization in unemployment discrimination. Journal of Basic and Applied Social Psychology, 42(1), 29-49.  http://dx.doi.org/10.1080/01973533.2019.1689363

O’Donnell, A. T., Corrigan, F., & Gallagher, S. (2015). The impact of anticipated stigma on psychological and physical health problems in the unemployed group. Frontiers in Psychology, 6, 1263. http://dx.doi.org/10.3389/fpsyg.2015.01263

Pouchadon, M. (2011). Dynamiques et répertoire d’action des mobilisations de chômeurs en France. Dans D. Chabanet (Dir.), Les mobilisations sociales à l'heure du précariat (pp. 167-180). Presses de l’EHESP.  http://dx.doi.org/10.3917/ehesp.chaba.2011.01.0167  

Seghouat, S., Bourguignon, D., & Herman, G., (2021). Les chômeurs au prisme du modèle de contenu des stéréotypes. Dans A. -M. Vonthron, M. -E. Bobillier Chaumon, B. Gangloff, P. Gilbert (Dirs.), Transitions en vie de travail et en formation : processus psychosociaux et pratiques d'accompagnement (pp. 91-107). L'Harmattan.

Sheeran P., Abrams D. & Orbell, S. (1995). Unemployment, self-esteem and depression: A social comparison theory approach. Basic and Applied Social Psychology, 17, 65-82. http://dx.doi.org/10.1080/01973533.1995.9646132

Tajfel, H., & Turner, J.C. (1979). An integrative theory of intergroup conflict. In S. Worchel & W. Austin (Eds), The social psychology of intergroup relations (pp. 33-48). Brooks/Cole.

Thill, S., Houssemand, C., & Pignault, A. (2020). Vers une évolution du rapport au travail et au chômage ? Points de vue de demandeurs d’emploi et discours de salariés. Psychologie du Travail et des Organisations, 26(3), 197-213. https://doi.org/10.1016/j.pto.2020.01.009

Unédic, E. (2021). Baromètre Unédic - Volet 3 : quel regard les Français portent-ils sur le chômage ? Consulté le 10 octobre 2022, de https://www.unedic.org/publications/barometre-unedic-quel-regard-les-fra...

Van Belle, S., Rifkin, S., & Marchal, B. (2017). The challenge of complexity in evaluating health policies and programs: The case of women's participatory groups to improve antenatal outcomes. BMC Health Services Research, 17(1), 1-6. https://doi.org/10.1186/s12913-017-2627-z

 

Auteur(s)

facebook

Liebniz-Institute für Psychologie