Masculinité hégémonique

Idéal culturel de la masculinité qui participe à conserver la position dominante des hommes dans la société.

Masculinité précaire

Idée que l’identité masculine n’est pas un statut inné, mais qu’elle est acquise par des preuves sociales. Elle doit ainsi être constamment affirmée et peut être facilement perdue.

Masculinité toxique

Ensemble de comportements relatifs à la norme des hommes qui nuisent aux autres (par ex., les violences domestiques) et aux hommes mêmes (par ex., le suicide fait plus de victimes chez les hommes que chez les femmes).

Menace existentielle

Perception d’un danger sur la vie propre, saillance de la mort possible de soi

Mesure explicite

Les mesures explicites sont des mesures directes qui servent à capter les attitudes des individus envers un groupe, un objet ou les processus psychologiques qui leur sont sous-jacents. Elles font le plus souvent appel à des reports de pensées, d’attitudes ou d’intention, nécessitant un effort introspectif et conscient de la part des individus.

Mesure Implicite

Les mesures implicites sont des mesures indirectes qui servent à capter les attitudes spontanées des individus envers un groupe, un objet, ou les processus automatiques qui leur sont sous-jacents, sans jamais avoir à leur demander directement leur avis et en dehors de tout traitement conscient, d’intention, ou contrôle de leur part.

Modèle des 3 N

Le modèle des 3 N est un modèle théorique qui explique que la radicalisation s’effectue proportionnellement à une combinaisons de 3 classes de facteurs de risques. Ces facteurs sont l’activation de « Needs » (besoins fondamentaux ; de se sentir utile socialement, respecté, valorisé), l’exposition a des « Narratives » (discours idéologique ou religieux légitimant la violence) ainsi que l’insertion dans des « Networks » (réseaux sociaux contenant des éléments radicalises, cf. Kruglanski et al., 2019).

Kruglanski, A. W., Bélanger, J. J., & Gunaratna, R. (2019). The three pillars of radicalization: Needs, narratives, and networks. Oxford University Press, USA.

Synonyms: 3 N

Modèle des catégories linguistiques

Ce modèle définit quatre catégories de mots selon leur niveau d’abstraction. Les verbes descriptifs d’action, le niveau le plus concret, donne une description objective d’un comportement spécifique (par ex. « X frappe Y »). Ensuite, les verbes interprétatifs d’action sont la deuxième catégorie de mots concrets. Ils réfèrent aussi à une action, mais ils décrivent une classe plus large de comportements et impliquent une tonalité évaluative positive ou négative (par ex. « X blesse Y »). Les verbes d’état, catégorie plus abstraite, décrivent des états psychologiques persistants sans référence à un comportement spécifique (par ex. « X déteste Y »). Enfin, les adjectifs, la catégorie la plus abstraite, décrivent une disposition de l’auteur (par ex. « X est violent »). Des versions plus récentes du modèle intègre aussi une cinquième catégorie encore plus abstraite, les noms (par ex. « X est un agresseur »).

Dans la littérature anglophone, on fait référence au linguistic category model et l’abréviation communément utilisée est le LCM.

Méta-analyse

Méthode combinant statistiquement les résultats de plusieurs études

Méthode combinant les résultats du maximum d’études traitant de la même question de recherche. Les méta-analyses permettent de synthétiser un champ de recherche et d’atteindre une plus grande précision statistique.

Méthodologie qui consiste à combiner plusieurs études similaires dans une seule étude de grande taille, dans le but de tirer une conclusion générale plus robustes que les conclusions individuelles de chaque étude. Une méta-analyse permet par exemple d’examiner si un effet psychologique (par exemple, l’effet de troisième personne) est robuste et se réplique dans une diversité de contextes, ou si un traitement particulier est efficace face à une pathologie donnée.